L'antérock
Aujourd'hui, temps gris, souvenirs hors du temps, et... Elegance. Je ne suis pas en mesure d'expliquer combien plus personne ne ressent mais perd le temps comme le sable glisse des mains. Se perdre en discussion intense est juste se perdre encore une fois. A force de ne pas s'amuser, on finit par devenir le jeu de la souffrance....
Voici une première chanson
MACHINISTE AIMANT LA RADIO (Radio friendly unit shifter)
De NIRVANA
Utilise juste une fois et auto-détruis
L'invasion de tes pirateries
Après la naissance d'une nation
Meurs sans passe-partout
Je t'aime pour ce que je ne suis pas
Je ne voulais pas ce que je possédais
Une couverture d'acné avec des brûlures de cigarettes
Parler en même temps chacun son tour
Refrain : Qu'est ce qui ne va pas avec moi ?
De quoi ai-je besoin ?
Qu'est ce que je pense, je pense ?
Ca n'a rien à voir avec ce que tu penses
Si jamais tu penses à tout
Les contraires bi-polaires s'attirent
Tout à coup, j'ai perdu les eaux
Je t'aime pour ce que je ne suis pas
Je ne veux pas ce que j'ai
Une couverture d'acné avec des brûlures de cigarette
Les brûlures aux troisième degré d'un second spleen
Refrain
Déteste tes ennemis
Sauve, sauve tes amis
Trouve, trouve ta place
Dis, dis la vérité
Reprise refrain+couplet+refrain (X2)
Cette chanson est incroyablement puissante. Un parfait contraire de Smells like teen spirit.L'anti commercial dans toute sa splendeur. Ca commence par un larsen hurlé. Et d'un coup, la rythmique rentre et là c'est parti pour plus de quatre minutes de folie. Comme à son habitude, partant de quelques notes pas bien compliqué et de larsens qui ne donnent pas l'impression qu'on puisse y trouver une partie de voix, Kurt Cobain nous ennivre de sa voix puissante et fragile. Ce n'est pas de la compassion, seulement l'admiration pour un artiste. Coté parole, la force de Radio friendly unit shifter, c'est tout ces bouts de phrases assemblées les unes aux autres. Des phrases magnifiques (Je t'aime pour ce que je ne suis pas, je ne voulais pas ce que je possédais) et beaucoup plus tranchées (Déteste tes ennemis) font ressortir l'urgence et la rage de cette chanson. Et d'ailleurs, en parlant de rage, ce qui accentue la puissance de la chanson, c'est qu'au milieu de la violence et de la colère de tous les instruments, Cobain débite inlassablement ses paroles, hausse seulement la voix sur le pont, mais ne crie pas à un seul moment. On a l'impression d'entendre la rencontre entre une explosion de fureur et une lassitude grandissante. En tout cas, je ne puis que recommander cet album qui est tout simplement impressionnant. Beaucoup plus brut que Nevermind, toujours aussi fort dans les paroles....